Le loup de l'Arctique vit dans un environnement difficile et inhospitalier. Le loup de l'Arctique subsiste sur les grandes îles de l'océan Arctique situées au nord de 70' de latitudeon peut constater que beaucoup d’informations sur lui nous viennent d'observations estivales. Leurs activités hivernales, qui ont souvent lieu dans une nuit presque totale, restent secrètes.
Le froid ambiant a empêché la domestication de leur territoire par l'homme et donc leur persécution. Contrairement à beaucoup d'autres sous-espèces, le loup de l'Arctique n'est pas menacé.
A l’inverse des Loups du sud qui ont souffert de la civilisation, on pense que le canis lupus arctos continuent de parcourir 95% de leur aire de répartition d’origine.
Il se reconnaît facilement, car c'est la seule sous espèce à porter une épaisse fourrure presque blanche, laquelle est un parfait camouflage dans la neige et tient l'animal au chaud par des températures polaires.
Les loups de l'Arctique ont les oreilles un peu plus petites et plus arrondies que celles des autres sous espèces, et leur museau est légèrement plus court. Ces adaptations, ainsi que le fait que les pattes soient un peu plus courtes, limitent l'exposition des extrémités au froid.
Le loup de l'Arctique pèse souvent plus de 45 kg : plus la masse corporelle est élevée, plus la chaleur est conservée. Les loups peuvent, supporter des températures qui descendent souvent au-dessous de -57 'C, sous un vent incessant
L’observation rapprochée du loup de l'Arctique a fourni l'exemple de bien des comportements jusqu'alors inconnus et qui sont également applicables aux autres sous-espèces.
Le loup de l'Arctique vit dans une zone où les proies sont rares : il lui faut donc un territoire vaste, de plus de 2 600 kM2 dans bien des cas. La densité des populations est donc faible sur les 6 millions de kM2 de la zone concernée.
Sur les îles de la Reine-Élisabeth, situées au-delà de 740 de latitude, vivent environ deux cents loups, tandis que, dans la partie méridionale de l'Arctique, y compris dans certaines zones de l'île de Baffin, les effectifs sont estimés à environ trois mille deux cents animaux. Un peu de neige tombe sur les terres désertiques du haut Arctique, en quantité suffisante pour faire pousser de l'herbe qui nourrira quelques espèces, futures proies du loup: caribous et petits troupeaux de bœufs musqués, lièvres de l'Arctique, lemmings et quelques oiseaux.
La cohésion sociale et l'entraînement aux techniques de survie sont particulièrement manifestes chez ce loup. Les portées comptent de un à six louveteaux, qui naissent un peu plus tard que leurs cousins du Sud, généralement vers la fin du mois de mai. Lorsque ceux-ci sortent de la tanière, à l'âge de trois semaines, toute l'activité sociale de la meute se concentre autour d'eux. Les jeunes de un an leur servent de camarades de jeu, tandis que les autres partent chasser. Les louveteaux jouent avec leurs congénères près de la tanière, à des jeux de plus en plus vigoureux pour se faire les muscles et tester les réflexes nécessaires à leur survie. Les adultes rapportent de la nourriture, dont les louveteaux les plus agressifs prennent la plus grosse part. On trouve beaucoup de restes d'animaux autour de la tanière, restes qui sont autant de jouets pour les louveteaux. Tous les mouvements ou comportements nouveaux qu'ils apprennent améliorent leurs chances de survie.
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