Depuis que les chasseurs définissent leur pratique comme un droit, les espèces sauvages ayant un statut de prédateur doivent prouver qu'elles n'épuisent pas les populations d'herbivores rebaptisées gibiers. Le loup reste le prédateur contre lequel s'exerce le plus de prévention.

Si possible, le Loup se déplace contre le vent (afin d'éviter de donner l'alerte) et utilisent trois méthodes de chasse :

1. Une avance continue jusqu'à l'apparition d'une proie.

2. Le suivi d'une odeur perçue par le vent.

3. Le suivi d'une piste laissée par les empreintes ou l'odeur d'une proie sans se soucier alors de la direction du vent.

Même si le Loup est un chasseur capable d'attraper la plupart des proies, ils préfèrent les rejoindre au plus près avant de les tester.

Après la localisation visuelle ou nasale d'une proie, Les Loups s'efforcent de l'approcher au maximum avant d'être découverts.

C'est ici que les louveteaux sont susceptibles de gacher la chasse.Leur impétuosité les pousse à se lancer prématurément aux trousses de la victime, alertant celle-ci de la présence de la meute. Si la neige est épaisse, ce risque est moindre puisque les Loups se suivent en file indienne et les Louveteaux se retrouvent en dernier.

Chaque attaque teste la proie. Si les Loups ne parviennent pas à conclure après une course proche de 300 mètres, la chasse est en principe abandonnée. Si la proie se retourne contre eux de façon déterminée ou les charges, ils abandonnent également.

Quand les Loups sont suffisamment proche de la proie pour attaquer, le plus près s'efforce de mordre les pattes ou les flancs. Ensuite le chef tente d'attraper le museau de l'animal, pour l'immobiliser pendant l'attaque de la meute. En déchirant les muscles des pattes, ils arrivent rapidement à renverser l'animal par terre, pour le tuer.

Les dominants mangent en premier. Les autres attendent leur tour. Chaque animal se restaure tant qu'il peut et dans le cas de grandes proies, tel un élan, les Loups restent près de la carcasse jusqu'à ce qu'il ne reste rien à manger.

JEUX DE LOUPS ET TACTIQUE

Les jeux auxquels se livrent les jeunes Loups les aident à préparer leurs tactiques de chasse. Les adultes tendent des embuscades à leurs proies ou les détournent vers d'autres Loups. Ces tactiques apprises ou innées se sont développées au cours de leurs essais maladroits de Louveteaux. Rester cachés derrière un obstacle pour mieux surprendre leurs camarades de jeu.

Même en hiver, après avoir atteint leur taille d'adulte (presque!), les jeunes continuent à jouer de diverses façons : se pourchassant autour d'un arbre, dans une clairière...

LES SOURCES DE NOURRITURE

La nourriture de base du Loup reste les jeunes cerfs, élans, caribous, rennes et orignacs. Mais toute chair vivante peut devenir sa proie. Ainsi le Loup peut se nourrir de petits rongeurs, mais aussi de grenouilles et de poissons. Cependant, il ne cache pas sa préférence, surtout par grand froid, pour le gros gibier qui fournit des résultats plus copieux pour une même dépense d'energie.
Un Loup peut manger entre 4,5 et 7KG de viande par jour, en avalant jusqu'à la carcasse d'une proie. Il peut s'abstenir de manger plusieurs jours.

Un droit à la vie.

Menu.

La patte du Loup.